Motivées à la fois par l’apprentissage des outils numériques et l’acquisition de savoirs sous le mode ludique, plusieurs écoles de Kinshasa ont proposé aux parents d’adhérer au portail Africatik. Les élèves sont, eux, rapidement séduits pour calculer, lire… en variant les supports.

Choisi par les écoles et les parents (via le Comité de parents), chaque élève a son compte Africatik et peut y accéder à l’école ou à la maison. En effet, les applications sont accessibles à partir de la plupart des terminaux existants (PC, Tablettes, Smartphones).

Après la découverte d’une nouvelle notion avec les enseignants en classe, les enfants peuvent manipuler et s’entraîner à l’aide de l’une ou l’autre des applications concernées.

Par exemple, un élève de 2ème primaire accède à l’application Makuta pour répondre à de courts problèmes de mathématiques en manipulant des billets de banque (Francs Congolais dans ce cas). Il peut choisir le niveau et l’opération en fonction de la leçon étudiée et des recommandations de l’enseignant.

La prise en main des outils numériques est souvent facile pour les enfants. Ils vont, du même coup, comprendre que leur outil de distraction peut aussi être un moyen formidable pour apprendre.

Lorsque les écoles prolongent l’accès à Africatik à la maison, les parents informés et partis-prenantes dans le projet, peuvent à leur tour accompagner leurs enfants si c’est nécessaire.

Dans certains cas, les écoles proposent leurs propres contenus en mettant des exercices et devoirs en lignes dans ActivExam.

Les écoles utilisent aussi les contenus numériques d’Africatik pour animer une séance en classe. Par exemple, avec Tanga, outil d’apprentissage de la lecture, l’enseignant fait découvrir des histoires, comme « Le voyage d’Ita ». Avec le texte audio, le texte écrit et les illustrations, l’enseignant (en fonction du niveau des élèves) travaille sur la découverte du vocabulaire, la compréhension d’un récit, le commentaire d’images, etc.

Pour la RD Congo, Tanga est disponible en français et dans les 4 langues nationales (kikongo, lingala, swahili, tshiluba). Les apprentissages peuvent donc se faire aussi dans chacune de ses langues. Cela permet de faciliter la compréhension de certains élèves, mais aussi d’établir des comparaisons entre les différentes langues ou encore d’apprendre plusieurs langues.

La rédaction d’Africatik